Karim Largou
Karim Largou, artiste plasticien, se distingue par sa capacité à explorer les intrications complexes entre la société et l’humain à travers son œuvre innovante. Né au Maroc, il a puisé son inspiration dans les contrastes culturels et sociaux qui ont façonné son parcours artistique.
Se formant d’abord aux Beaux-Arts au Maroc, Karim a développé une esthétique unique qui reflète sa profonde compréhension des enjeux contemporains. Ses œuvres captivent par leur capacité à transcender les frontières artistiques conventionnelles et à susciter la réflexion sur les aspects cruciaux de notre existence.
Actuellement en cours de poursuite d’un master à la Faculté d’Arts Plastiques de Saint-Étienne, Karim Largou s’est engagé dans une quête artistique qui explore les liens subtils entre la société moderne et l’individualité. Son approche multidisciplinaire témoigne de sa maîtrise technique et de sa créativité sans bornes.
Victoire Pinaud
À seulement 19 ans, Victoire Pinaud émerge comme une artiste audacieuse et provocante au sein des Beaux-Arts de Bruxelles, où elle poursuit actuellement ses études en sculpture. Son travail captivant, axé sur l’exploration du chaos d’être une femme, transcende les conventions artistiques pour offrir une perspective saisissante sur la complexité de l’expérience féminine.
Au cœur de l’œuvre de Victoire se trouve la représentation artistique de la femme, mais pas de manière traditionnelle. Elle s’engage dans une exploration courageuse du tumulte émotionnel lié à la condition féminine. À travers une sculpture audacieuse de vulve, elle utilise des objets stéréotypés de la femme, tels que des accessoires de beauté et des symboles culturels, pour créer une vision provocante de la féminité.
Ce qui distingue particulièrement le travail de Victoire, c’est son utilisation habile de la mélancolie extrême. Elle exprime la dualité de la joie extrême et du désespoir dans le contexte de la naissance. Intégrant des photos de femmes produisant des cris de bébés, elle crée une expérience sensorielle intense qui explore les extrêmes émotionnels liés à la maternité.
La sculpture de Victoire Pinaud, enduite de paillettes, offre un contraste visuel frappant entre la lumière éclatante des paillettes et le contenu émotionnel profond de l’œuvre. Ce choix artistique délibéré témoigne de sa volonté de souligner la dualité inhérente à l’expérience féminine, où la joie peut coexister avec le désespoir, et la beauté peut émerger de l’obscurité.
À travers son art provocateur et audacieux, Victoire Pinaud invite
les spectateurs à remettre en question les normes préétablies de la représentation féminine, les poussant à explorer les aspects les plus intimes et parfois perturbants de la vie d’une femme. Son travail transcende le simple acte de sculpter pour devenir une déclaration puissante sur la complexité des émotions humaines, en particulier celles liées à la maternité.
Apollo et Appoline
Lisy
Après quelques années à l’ école des beaux arts de Saint Etienne où je travaille le dessin à travers la mémoire et le souvenir des lieux, je décide d’ arrêter mes études mais le dessin reste présent. Je travail le dessin au crayon, mine de plomb, encres, stylo…. j’ ai été influencée par le cinéma italien ( en particulier Antonioni).
Fouch
Je suis Fouch, artiste peintre et sculpteur lyonnais de 38 ans. J’ai l’honneur d’être membre de l’Académie des Arts Sciences et Lettres depuis 2023.
Ma préférence va à la simplicité : mes lignes se veulent épurées. Mon trait montre autant qu’il soustrait au regard. Il illustre autant qu’il suggère.
Je travaille différents médiums et matériaux : peintures sur toiles ou sur murs, sculptures en acier ou en argile, utilisation de déchets plastiques, etc.
tableau « Baisers ».
Cette pièce est une toile coton de 40×30 cm peinte à l’acrylique et encadrée en caisse américaine bois.
Créée spécialement dans l’idée de participer a votre projet il me plaisait d’explorer la sensualité d’un couple à travers les courbes de mes lignes continues.
Thomas Neveu
Anne-Henry
Je viens de l’école du dessin.
De mon enfance à aujourd’hui, je n’ai cessé de croquer
« les gens ».
De graphiste à artiste
Après avoir passé mon diplôme aux beaux-arts de Metz, les
hasards/circonstances/réalités du moment m’ont conduite au
graphisme, métier que je continue d’exercer en 2023.
Mais sans jamais abandonner mes crayons.
Aujourd’hui
En parallèle de mon métier de graphiste, je réalise des fresques
murales par le biais de ma micro-entreprise et poursuis mon
travail artistique.
Ma source d’inspiration, les gens. C’est le cœur de ma réflexion.
Qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ? Que se
passe-t-il derrière les apparences ?
Les croquis que je réalise dans l’espace public sont ma matière
première. De retour à l’atelier, je réinterprète, je compose.
Le support est très important pour moi. J’aime recycler les
surface existantes, une affiche, un vieux cadre, un objet, un mur
délabré ou déjà tagué…
Demain
J’ai décidé de mettre fin à ma carrière de graphiste en 2024 pour
me consacrer à plein temps à ma pratique artistique.
LES ARTISTES
Exposition du 18/01/24 au 17/02/24
Vous trouvez ci-dessus la présentation des artistes exposants.
Marie -Odile ESQUIROL
Apres avoir travaillé la peinture,je m’intéresse actuellement principalement à d’autres techniques…le tricot, crochet, tissages,sont devenus une révélation
Mes mains sont mes pinceaux et les matériaux ( de préférence de récupération)sont ma palette de couleurs. »Cette œuvre dépeint la complexité de celle ci et les effets de la maladie d’Alzheimer dont souffre ma mère depuis 10 ans.A travers de cette création,on observe une fusion de souvenirs passés et présents, offrant un aperçu poignant de l’ expérience de la maladie.Cette œuvre crée une profonde réflexion sur la nature changeante de la mémoire et la manière dont elle est altérée.Je l’ ai voulu malgré tout gaie et colorée car je reste persuadée que son monde intérieur reste heureux.
Œuvre multitechnique 140 x100 cm. »
Ardelph
Pour contrer la morosité et la routine du quotidien, Artedelph aime jouer
avec couleurs, mouvements, techniques et matières. La peinture reste
encore un merveilleux moyen pour s’évader et savourer la vie en totale
liberté et indépendance.
Son style évolue entre le street art et le pop art qui traite souvent des
icônes populaires.
Entre Encres, Huile, acryliques et collages, elle aime explorer les
biographies d’artistes qui l’inspirent pour en faire ressortir toute leur
singularité et modernité. En réalité, elle admire tous les artistes qui ont
réussis à sortir des chemins battus, tous ceux qui ont repoussé de par
leur art ou de par leur vie, les règles ou étiquettes académiques et
sociétales.
C’est donc en partant de ce point de vue qu’elle réalise leur portrait ou
qu’elle revisite l’une de leurs œuvres pour se les réapproprier et
recontextualiser avec son propre style, son histoire et sa personnalité.
– La jeune fille à la perle, 100-100 cm, Technique Mixte
En mêlant tradition et modernité, l’artiste a choisi de s’inspirer du fameux
tableau « La jeune fille à la perle » de Vermeer pour puiser toute
l’énergie, les contrastes et la lumière que véhicule ce tableau du 17 ème
siècle pour tenter de contrer un quotidien qui peut nous paraître grisâtre
et sans espoir avec toujours de nouvelles crises et guerres.
La lumière captée par les différents collages clairs de son visage et les
reflets brillants et transparents de son turban la font scintiller dans
l’ombre, rehaussant la fraîcheur et la pureté de la jeune fille.
Les couleurs se veulent plus vives et intenses aussi bien dans le turban
qu’elle porte que dans sa robe et jouent avec les différentes textures qui
lui permettent d’être également découvertes par un autre sens, celui du
toucher.
Les contrastes incarnent par excellence l’hymne à la joie et cette jeune
fille à la perle d’aujourd’hui brille de par son éternel optimisme.
– Démarche sur « l’Echos du temps » et la Collection
« Tradition et modernité »
Dans cette collection l’artiste utilise le portrait ou les tableaux de grands
maîtres de la peinture des siècles précédents qui l’ont inspirés soit par
leur audace, soit par leur parcours de vie.
Mialy Rakotondrazaka
Mialy Rakotondrazaka, artiste amatrice
pratique la peinture à l’huile, la peinture
acrylique, le pastel à l’huile, le crayon de
couleur
_ Descriptif de l’œuvre
Collecte n°1
5 dessins monochromes, crayon de couleur sur
papier, 15×15 centimètres
_ Explication
Les archéologues apportent peu d’importance aux
cheveux dans l’étude de l’anthropologie. Pour
cause, leur nature ne leur permet pas de survivre
au temps contrairement aux objets dédiés à la
coiffure, qui perdurent. En effet, il est commun
d’admirer dans les musées des peignes millénaires.
Ces vestiges parfois proches de l’œuvre d’art nous
informent au-delà de leurs aspects fonctionnels.
Peut-être témoignent-ils de privilèges, de rituels
d’exceptions réservés à une strate de la société ?
Un travail de mémoire collective est mené par les
archéologues pour caractériser les soins apportés
aux cheveux dans le passé, au travers de vestiges
matériels.
Semblables à une démarche de collecte d’archives,
les dessins présentés ici forment une série de
natures mortes contraintes par un format carré de
quinze par quinze centimètres. Cette série met en
image des objets et des rites contemporains dans un
esthétisme réaliste proche des lignes éditoriales
des magazines de mode actuels. On peut s’interroger
sur l’usage que nous faisons de ces objets ? Que
racontent-ils de notre époque ?
Anne-Henry
EUT-ETRE QUE
Spray, acrylique, posca
sur cadre et photo
anciens
52 x 76 cm
Cette oeuvre parle de
l’empreinte du temps
sur les corps mais
surtout sur les rêves.
À partir de cette vieille
photo, je joue sur les
contrastes. J’oppose
les teintes sépia d’antan
aux couleurs fluos
d’aujourd’hui, le visage
lisse de ce jeune
homme au rides du
vieillard qu’il est
devenu.
Et j’imagine, à travers le
texte qui vient habiller
le fond … quelle
empreinte le temps
a-t-il laissé sur lui ?
PEUT-ETRE QUE
GUSTAVE AVAIT LA TETE PLEINE D’AVENTURES – IL SE REVAIT EN
HERO – INVINCIBLE – IMMORTEL – SURMONTANT LES
SITUATIONS LES PLUS PERILLEUSES – PUIS IL N’A PAS OSE LE
PREMIER PAS – NI SAISI LA SECONDE CHANCE – IL A MANQUE DE
COURAGE A LA TROISIEME – LE REVE S’EST ESTOMPE – LES
OCCASIONS SONT DEVENUES RARES – QU’A-T-IL FAIT DE SA VIE ?
MAIS APRES TOUT … QUEL BESOIN DE GRANDES EPOPEES ?
L’ADMIRATION ? LA CELEBRITE ? IL A TROUVE L’AMOUR –
LA VIE EST BELLE !
Je viens de l’école du dessin.
De mon enfance à aujourd’hui, je n’ai cessé de croquer
« les gens ».
De graphiste à artiste
Après avoir passé mon diplôme aux beaux-arts de Metz, les
hasards/circonstances/réalités du moment m’ont conduite au
graphisme, métier que je continue d’exercer en 2023.
Mais sans jamais abandonner mes crayons.
Aujourd’hui
En parallèle de mon métier de graphiste, je réalise des fresques
murales par le biais de ma micro-entreprise et poursuis mon
travail artistique.
Ma source d’inspiration, les gens. C’est le cœur de ma réflexion.
Qui sommes-nous ? De quoi sommes-nous faits ? Que se
passe-t-il derrière les apparences ?
Les croquis que je réalise dans l’espace public sont ma matière
première. De retour à l’atelier, je réinterprète, je compose.
Le support est très important pour moi. J’aime recycler les
surface existantes, une affiche, un vieux cadre, un objet, un mur
délabré ou déjà tagué…
Demain
J’ai décidé de mettre fin à ma carrière de graphiste en 2024 pour
me consacrer à plein temps à ma pratique artistique.
Séverine Laurent
Ce sont 3 dessins de 22.5 x 20 cm réalisés à l’encre de Chine, café, et peinture acrylique sur papier recyclé fait par mes soins.
Ces dessins évoquent des catastrophes écologiques que l’on voit arriver plus le temps passe et que l’on n’agit pas ou trop peu, ou pas assez rapidement. L’océan qui s’asphyxie, la banquise qui fond, l’Amazonie qui brûle. Le temps presse, l’urgence est là, mais l’être humain ne prend pas la mesure de ce temps qui passe et le dépasse.
bio :
Je m’appelle Séverine Laurent, j’ai 37 ans et tout nouvellement installée à Saint-Etienne. Illustratrice de formation sous le pseudonyme de SeL, je travaille essentiellement pour la jeunesse depuis 2010. Que cela soit dans l’édition, la presse, le jeu vidéo, le spectacle vivant, pour des associations, etc. Mais depuis plusieurs années, je développe un dessin plus personnel, plus engagé et artistique afin de donner plus de sens et de me sentir plus en lien avec mes valeurs. Je ressens de plus en plus le besoin de m’exprimer autrement que dans des livres et au travers de textes d’autres personnes. Ces dessins sont plus personnels et dévoilent un peu plus qui je suis.
LES ARTISTES
Exposition du 16/12/23 au 16/12/24
Vous trouvez ci-dessus la présentation des artistes exposants.
LES ARTISTES
Exposition du 23/11/23 au 15/12/2315
Vous trouvez ci-dessous la présentation des artistes exposants.
Chloé Oczkowski
Je suis photographe diplômée depuis 2 ans, je pratique majoritairement du portrait et de l’abstraction, j’aime explorer et découvrir des nouvelles pratiques dans la photographie. Il y a 2 ans j’ai réalisé une série photo qui s’appelle « Rūto » et qui je pense pourrait convenir à ton exposition je t’explique.
J’ai un attrait particulier pour le corps dans l’art, sous toutes ses formes. Même dans mes portraits j’aime mettre en valeur les courbes et les différentes formes du corps de mes modèles quand l’occasion se présente. Dans cette série j’ai réalisé 8 photos en noir et blanc de parties de corps en ultra rapproché pour se concentrer sur ses particularités donc les marques, cicatrices, plis, qui le rende unique. J’ai voulu à la manière de Sophie Ristelhueber (si tu connais) traiter le corps comme un paysage, comme si c’est marques créaient des chemins qui s’éloignent ou se rejoignent. C’est d’ailleurs avec cette vision que j’ai nommé la série Rūto, un terme japonais signifiant la route, le chemin, la voie.
J’ai joué avec cette perceptive pour troubler me regard, pour ne pas deviner au premier coup d’œil de quel partie du corps il s’agit et simplement le regarder comme un tableau ou une image d’un paysage. Je me suis d’ailleurs servi de cette série pour montrer mon engagement dans le féminisme et contre la grossophobie, 2 causes qui rythment ma vie et qui me tiennent très à cœur.
Marie-Odile Esquirol
Issue d’une famille d’artistes, j’ ai découvert très tôt mon âme d’artiste.Apres avoir travaillé la peinture,je m’intéresse actuellement principalement à d’autres techniques…le tricot, crochet, tissages,sont devenus une révélation
Mes mains sont mes pinceaux et les matériaux (de préférence de récupération) sont ma palette de couleurs.
Delphine Dewachter
« La fonction de l’artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient. » F.Ponge
Mêlant installations textiles, photographies brodées, dessins et céramique, ma proposition invite le spectateur à un parcours esthétique et allégorique qui tient autant du récit de voyage nous permettant la mesure du monde, humaine, architecturale et environnementale, qu’{ une transfiguration maniériste de celui-ci. Mon travail est un tissu d’histoires.
Un voyage mystérieux dans l’alchimie des images profondes, dans une recherche artistique explorant tous les possibles au travers de grandes séries.
« L’en-deçà et l’au-delà répètent sourdement la dialectique du dedans et du dehors : tout se dessine, même l’infini. »
Par ses descriptions d’un ailleurs rêvé ou ressenti et d’une appropriation du réel et de ses images grâce notamment au geste artistique de la broderie, je souhaite promener le spectateur en plusieurs époques et plusieurs lieux appartenant autant à la mémoire qu’aux songes, à l’instar de l’ouvrage fascinant attribué au moine dominicain Francesco Colonna, Le Songe de Poliphili, paru à Venise en 1499, histoires elliptiques et enchâssées décrivant un voyage intérieur où l’espace du rêve est le labyrinthe inversé de la vie éveillée.
Il s’agit d’une invitation à s’engager dans un parcours initiatique, à la rencontre de nombreux symboles et ornements faisant référence aux merveilles et aux mystères des arts sacrés. Ce sont des résonances du creux dans l’intériorité.
Niko Rodamel
Photographe, journaliste et enseignant, Niko Rodamel mûrit sa pratique photographique depuis trente ans au gré de ses commandes en France et de ses voyages around the world.
Niko écrit en images et en mots sur le monde de la culture pour différents médias, Le Petit Bulletin, les guides Lonely Planet et pour son propre compte via l’agence MezzoGrafik. Insatiable bourlingueur, l’artiste a traîné ses Nike et ses Nikon dans une vingtaine de pays sur quatre continents, Amérique, Europe, Asie et Afrique. Ses nombreuses expositions, projections et publications témoignent de son goût prononcé pour le partage.
En 2011, sa photographie « Iris en forêt » entrait dans l’Artothèque Nationale Léo Lagrange à Paris et, en 2020, la photographie « Berlin » recevait le premier prix aux Black & White International Photography Awards, décernés par l’Institut supérieur des arts visuels IMAGO à Mexico.
Membre-fondateur du collectif PARALLAX, Niko collabore également avec les collectifs internationaux Atlas of Humanity et STREET SANS FRONTIERES.
Gladys Lapuyade
J’ai commencé à photographier les murs en 1997 lorsque j’ai intégré la faculté de Toulouse Le Mirail, en Arts Appliqués : la richesse des surfaces, les lignes, formes, reliefs et couleurs en interaction … et tous ces mots laissés par les passants. Des compositions spontanées résultant de tout cela qui me « sautaient aux yeux », traces de l’action humaine, du temps qui passe…Les murs et les ruines me passionnent. Ils sont un paradoxe: ils crient ou chuchotent. Ils exposent où protègent. Ils peuvent éveiller la crainte ou la curiosité. Ils s’imprègnent de vie et témoignent. Ils permettent la communication mais peuvent aussi la rompre. Le mur n’est pas uniquement un composant muet de l’architecture : La « matière mur » parle et c’est une sorte de mémoire vivante.
Le mur est un appel au regard, au contact, au tracé. J’envisage la peinture, d’une part comme un mode de traduction de ce que les murs me disent, d’autre part comme le moyen de créer mes propres murs. Initialement abstraite, ma pratique a évolué avec l’utilisation du pochoir, d’abord employé dans la rue. Je découpe mes pochoirs à partir de photographies que je travaille, parfois au préalable, en les contrastant. Sur la toile je cherche un métissage : du mouvement, une matière dynamique, des formes qui luttent ou cèdent à l’effacement. D’ailleurs, ma technique est mixte : j’utilise de la peinture acrylique, des encres , des pastels , des bombes aérosol et du ciment parfois. Je juxtapose et maçonne des dualités de matières et de couleurs…ou des complémentarités. J’aime également créer des productions intégrant la technique du cyanotype.
Ma formation initiale étant scientifique, ma pratique s’inspire aussi de la démarche d’investigation, complétée par des techniques apprises durant ma formation artistique.
Marie Charlotte
SoRi (Sophie Richard)
SoRi (Sophie Richard) est une artiste visuelle née en 1979 dans le sud-est de la France. Depuis toujours attirée par le dessin, ses talents artistiques ne tardent pas à se faire remarquer : à 13 ans, on lui donne la mission de peindre des fresques sur les murs de son collège, sa première occasion de travailler à l’acrylique et aux encres. A 18 ans, elle entreprend des études en stylisme de mode à Lyon où elle découvre sa passion pour le travail de la matière. La matière, justement, c’est ce qui met ses sens en éveil, et SoRi nous le transmet bien à travers ses œuvres : textures, motifs, tissus Wax, dorures… Il n’y a qu’à observer de près Africa Wax et Femmes au turban pour sentir l’appel du toucher.
SoRi n’a pas peur d’explorer différentes techniques : de la peinture au graffiti, en passant par l’art textile et l’usage des pochoirs, cette artiste touche-à-tout s’inspire de plusieurs artistes. Ses influences sont larges, des Arts premiers en passant par Hokusai à celui du XX° : notamment Frida Kahlo (pour l’artiste mais surtout la femme forte et libre), Gustav Klimt, Niki de Saint-Phalle, Pierre Soulages, Keith Haring (inspiration qu’on retrouve dans le tryptique Frida), et bien sûr ses contemporains tels que Miss Tic, Raf Urban, ou encore C215.
Et depuis peu, SoRi expose également dans La plus grande galerie du monde : la rue… afin de partager avec le plus grand nombre ses portraits réalisés aux sprays et pochoirs. Elle réalise également en collaboration avec des streetartistes reconnus, tels que JACE, des fresques murales dans l’espace public.
[ARCHIVES]
LES ARTISTES
Exposition terminée...
Vous trouvez ci-dessus la présentation des artistes exposants.
Adèle Mathevet
Je suis une artiste peintre émergente. Mon parcours artistique a été précédé de deux années d’études en architecture, où j’ai acquis une compréhension approfondie de la structure, de l’espace et de la composition. Cette base solide a enrichi ma vision artistique et m’a permis de créer des œuvres qui allient créativité et rigueur.
Avant de me consacrer à la peinture, j’ai également exercé le métier de menuisière et travaillé dans la fabrication de décors. Ces expériences m’ont sensibilisée à l’importance des détails et des textures, et ont renforcé ma passion pour l’expression artistique pure.
Aujourd’hui, j’ai la joie de vous convier à ma toute première exposition.
Mathilde
Je m’appelle Mathilde, j’ai 23 ans et j’ai toujours aimé écrire les souvenirs. Si la photo permet de figer un moment dans le temps elle m’autorise aussi à vous le partager. C’est pour cela que vous regardez à la fois l’instantané et le permanent: un moment dans le temps, un instant de vie, imprimé.
Là où R. Doisneau cherchait à embellir le monde de ses amoureux qui s’embrassent, je vous invite à repenser le votre. Plongez dans ce réalisme qu’initiait Mme Lange et ses portraits crus. Voyez au-delà, contemplez à la manière d’Henri Cartier Bresson et comme moi laissez vous tenter par son cinéma immobile.
Walid et Emma entendent les mots qu’ils se sont dits et le « clique » de l’objectif quand ils regardent ces Polaroïds, et nous aussi… Mais après les avoir regardé s’aimer.
Que voyez VOUS ?
Toké
Couturière de métier et fascinée par le corps humain, je dessine des êtres, des points et des traits à répétition.
Un travail réalisé en un mouvement intuitif et méditatif qui vite à traduire mes ressentis.
Je suis synesthète, une forme de perception exacerbée du monde.
Pour moi, le chiffre 5 est associé à la femme enceinte à la couleur orange ou encore à l’odeur d’une orange fraiche.
C’est avec enthousiasme que j’expliciterai avec vous mon processus créatif.
Ju Aarrtt
Artiste & designer basée à Lyon. J’ai commencé à dessiner très tôt lors de cours de dessin. Cette pratique régulière pendant 7 années m’a permis de découvrir différentes techniques : fusain, pastel, peinture acrylique etc mais aussi de pratiquer différents modèles : nature morte, modèle vivant ou encore reproduction de célèbres tableaux. Suite à cela, je me suis dirigé dans une filière artistique au lycée, la filière STD2A au lycée Honoré d’Urfé à Saint-Étienne. Ces 2 années de formation m’ont permis d’élargir ma culture des arts et de découvrir le design. La pluridisciplinarité de ces enseignements ont permis la découverte du design d’espace, de mode, d’objet… Tout en continuant à stimuler ma créativité avec des travaux plus plastiques.
Après l’obtention de mon baccalauréat STD2A, je me suis dirigée vers un DN MADE événement au lycée La Martinière Diderot à Lyon. Lors de ces 3 années, j’ai été formé à la création spatiale de lieux événementiels commerciaux et/ou culturels, exemple : popup stores, vitrines, stands, scénographies de festivals… Mon apprentissage a beaucoup été tourné autour du ressenti et de l’expérience vécu de l’usager dans l’espace. Le DN MADE malgré sa technicité par la création de plans, de 3D a continué a stimulé ma créativité par différents workshop autour de la danse et de la peinture.
La peinture a gardé une place très importante dans ma vie, c’est devenu un exutoire et un terrain d’expérimentations. Ma peinture représente toujours des femmes ou des corps de femmes, je me suis toujours sentie plus à l’aise avec ces modèles là. Peindre des femmes me permet de sublimer la beauté du corps et de rafistoler mes maux. J’expérimente différentes techniques mais je dois dire que j’aime beaucoup le collage que cela soit de journaux ou de papiers de soie. La peinture me permet de mettre à nues mes émotions sur la toile, c’est pour cela que je ne suis pas très régulière dans ma création.
Cependant, vous pouvez retrouver mes créations sur mon Instagram @ju_aarrtt.
Aim
Je m’appelle Aim et j’ai 22 ans. Mon parcours académique jusqu’à présent a été marqué par une diversité d’expériences artistiques.
Après une première année en faculté d’histoire, j’ai décidé de suivre ma passion pour les arts. J’ai entrepris une année d’études en céramique, où j’ai pu développer mes compétences dans ce domaine. Par la suite, j’ai entrepris un CAP vitrail, une formation intense d’un an qui m’a permis de me plonger dans l’art complexe et précieux du vitrail. Je me suis également immergé dans le monde de la sculpture en suivant un programme d’un an aux Beaux-Arts de Bruxelles. Cette expérience m’a permis de développer ma compréhension de la forme, de la structure et de l’expression artistique à travers la sculpture, tout en m’ouvrant de nouvelles perspectives artistiques comme celles de la performance.
Mon parcours montre ma volonté d’explorer diverses formes d’art et de continuer à apprendre et à évoluer en tant qu’artiste.
Vazma
Je m’appelle Raul Vázquez Marín, Vazma, artiste Mexicain résidant à Saint Étienne.
Dans mon travail actuel, je vous invite à voyager dans un monde onirique, un bestiaire remplit de formes et de couleurs qui porte le public vers un univers où la nature, la vie et la mort se mélangent. Ces dernières étant mes principales inspirations.
Mes influences viennent du surréalisme, du cubisme et de la peinture abstraite.
Dans mes œuvres les plus récentes, ce sont l’encre de chine, le feutre, l’aquarelle et l’acrylique, les techniques que j’emploie, mais je produit aussi des œuvres murales et de dessin graphique avec d’autres techniques telles que la peinture à l’huile ou à l’aérosol.
J’ai exposé au Mexique et en France dans des expositions collectives et individuelles.
Pour cette exposition je vous propose différents formats de travail et à l’entrée mes cahiers d’étude des peintures, afin que vous puissiez voir le processus de mes travaux.
Exposition :
– 3 années consécutives d’exposition à la Faculté d’Anthropologie de l’État de Mexico 2012-2015
– exposition individuelle à la Faculté d’économie de l’État de Mexico 2015
– 2 expositions collectives à la galerie V&S dans la capitale du Mexique 2015
– exposition personnelle à la MJC de Montbrison 2017
– exposition de rue dans Real de Catorce Mexique 2018
– 3ème Biennal de Montbrison 2019
– galerie rêves d’Ailleurs « sourire Zéro déchet » 2021
– galerie rêves d’Ailleurs « L’an vert au recto » 2022
Mickael Detras
Je m’appelle Mickael Detras, et à 23 ans, je suis un photographe passionné. Depuis maintenant trois ans, j’ai eu la chance de transformer ma passion en métier. Mon parcours est né de cette découverte commune avec d’autres âmes créatives d’autres personnes qui souffrait de se mal être de ne pas se sentir a sa place dans le milieu qu’est la fac , partageant le fardeau quotidien d’une vie qui manquait de motivation. Et qui n’etais galvanisé que part ses petit moments photographié.
La photographie est devenue ma bouée de sauvetage, une échappatoire vers la liberté de création. Chacun de mes clichés est une invitation à découvrir ma vision du monde, une vision façonnée par mon désir de capturer les moments qui rendent la vie précieuse.
Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été le gardien des souvenirs, le narrateur visuel des histoires de mes amis. Aujourd’hui, je continue cette mission à une échelle plus vaste, offrant à tous la chance de revivre ces moments magiques à travers mon objectif.
Je vous invite à explorer mon exposition photographique, un voyage à travers l’émotion et la beauté capturées dans chaque image. Mon travail est mon hommage à la vie, à l’amitié et à la magie des moments fugaces qui méritent d’être gravés dans le temps.
Merci de vous joindre à moi pour cette aventure visuelle. Bienvenue dans mon monde de l’art photographique.
Milla
Je m’appelle Milla, étudiante en psychologie suivant une formation en humanités, je m’adonne à la pratique artistique depuis toujours.
C’est pour moi un moyen de canaliser ma sensibilité, de ressortir ce que les mots ne peuvent pas toujours exprimer.
J’apprécie varier les supports et les styles, et suis très attachée à une création en conscience. Je me nourris de mes expériences émotionnelles, physiques et spirituelles, souvent agrémentées de réflexions personnelles parsemées de références culturelles et philosophiques m’ayant particulièrement touchée.
Mon travail se veut évolutif ; à l’image, je pense, de notre vie.
Emmanuelle Liem
Je suis Emmanuelle Liem, née en 1979 à Lille, en France.
Mon parcours artistique a débuté après une année préparatoire en arts plastiques, lorsque j’ai intégré les Beaux Arts de Tourcoing en 2000. En 2003, j’ai obtenu mon diplôme de 3ème année (Diplôme National d’Arts Plastiques) avec une spécialisation en Art.
Mon travail est profondément influencé par le Pop Art et l’Art Déco, deux mouvements artistiques qui ont marqué mon style.
J’aime explorer les profondeurs de l’âme à travers mes créations, en utilisant la couleur, la forme et la texture pour donner vie à des émotions et des sentiments complexes.
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